arche d'Alliance, dans le judaïsme, coffre renfermant les tables de la Loi. L’arche d’Alliance est l’objet rituel le plus sacré de l’ancien Israël.

Fréquemment mentionnée dans l’Ancien Testament, l’arche d’Alliance est décrite dans l’Exode comme un coffre en bois d’acacia ; ainsi Dieu s’adresse à Moïse en ces termes (XXV, 10) : « Tu feras en bois d’acacia une arche longue de deux coudées et demie, large d’une coudée et demie et haute d’une coudée et demie ». Destinée à accueillir les tables de la Loi (« Tu mettras dans l’arche le Témoignage que je te donnerai », Exode, XXV, 16), l’arche d’Alliance est également appelée arche de la Loi, arche du Témoignage, arche d’Alliance du Seigneur ou arche de Dieu. Transportable à l’aide de barres placées sur les côtés, le coffret — dont le couvercle en or était surmonté de deux chérubins —, mesurait 2,5 coudées de long (environ 1,25 m) et 1,5 coudée de hauteur et de largeur (0,75 m). L’arche d’Alliance est d’abord placée sous le tabernacle, puis dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem érigé par le roi Salomon.

Outre les deux tables de pierre contenant le Décalogue (les dix commandements), l’arche d’Alliance protège également, selon d’autres écrits bibliques, le bâton d’Aaron (Livre des Nombres) et un vase rempli de mannes (Épître aux Hébreux).


L’arche d’Alliance est le symbole de la promesse éternelle, l’Alliance, faite par Dieu aux Hébreux de ne jamais les abandonner. Elle disparaît lors de la destruction du premier Temple — cachée ou emportée à Babylone selon la tradition rabbinique. Aujourd’hui, dans les synagogues, le terme « arche » désigne le coffret qui contient les rouleaux de la Loi utilisés pour le service sacré.